Le sport qu’est l’haltérophilie consiste à porter des poids, lourds notamment. Mais à y regarder de plus près, il ne suffit pas d’être capable de porter des poids considérable. Il y a également des techniques qu’il faut maîtriser, de la souplesse à acquérir, une vitesse à atteindre, de la coordination à mettre en place et de l’équilibre.
Que savez-vous de ce sport ?

On classe l’haltérophilie comme un sport de force et à ce jour, c’est le seul dans cette catégorie qui soit inscrit au programme des Jeux Olympiques. Ce sport est aujourd’hui universel et on le pratique dans la plupart des pays au monde. Toutefois, il faut noter qu’il est plus présent en Grèce, en Arménie, en Bulgarie où il est presque une religion, et en Turquie. On trouve aussi des haltérophiles de très haut niveau dans des pays tels que la Chine, l’Iran, la Russie et d’autres pays de l’Europe de l’est. Et pourtant, c’était en Allemagne que des clubs d’haltérophilie ont vu le jour pour la première fois en 1880 et c’était à Londres que s’est tenu le premier concours d’haltérophilie en 1887.
La technique nommée « arraché »

Dans une compétition, l’évaluation se fait sur la base de deux mouvements que sont l’arraché et l’épaulé-jeté. Pour chacun de ces mouvements, l’athlète a droit à 3 essais. Mais qu’est-ce que l’arraché ? C’est le fait de soulever le poids au-dessus de la tête avec les bras tendus et ce, en un seul mouvement très dynamique. Au départ, l’athlète prend le poids qui est posé à même le sol par une bonne prise de main. En se relevant, il accélère son mouvement, se hisse sur la pointe des pieds et hausse ses épaules. Afin de porter et de maintenir la barre en position, il garde les bras bien tendus avec le dos bien plat. Puis, il se baisse rapidement sous la barre en fléchissant les jambes et récupère celle-ci en position accroupie, toujours les bras tendus au-dessus de la tête. Et enfin, il se relève de nouveau, les jambes tendues et le corps bien stable.
Comment se passe l’épaulé-jeté ?

La différence avec l’arraché, c’est qu’avec l’épaulé-jeté, la barre est soulevée au-dessus de la tête 2 fois, au bout des bras bien tendus. L’athlète prend la barre au sol et il se relève en accélérant son mouvement au fur et à mesure et comme pour l’arraché, il se redresse tout en se hissant sur la pointe des pieds et en haussant les épaules. Ensuite, il chute le plus vite possible sous la barre en récupérant la barre en position accroupie et la barre est posée sur ses épaules. Le haut de son buste et ses coudes restent relevés. Lui-même, lorsqu’il se relève, la barre reste au contact de ses épaules et une fois qu’il est debout, la première partie de son mouvement est faite, l’épaulé. Puis, pour le jeté, il jette la barre et s’abaisse une deuxième fois pour saisir la barre au-dessus de sa tête, une jambe en avant et l’autre en arrière.